Remise des Prix du Concours national de la Résistance et de la Déportation
Organisé par l’Éducation nationale depuis 1961, le Concours national de la Résistance et de la Déportation est ouvert aux élèves de troisième ainsi qu’à tous les lycéens, en France et dans les établissements scolaires français à l’étranger.
En Haute-Garonne, le Musée départemental de la Résistance & de la Déportation, géré par le Conseil départemental, accompagne les enseignants et élèves dans la préparation du concours en proposant des visites commentées, des ateliers thématiques autour du sujet de l’année et en diffusant chaque année une brochure rassemblant des ressources pédagogiques.
Lors de la cérémonie, 14 élèves ont été récompensés pour leurs travaux individuels et 43 élèves pour leurs travaux collectifs.
Les 1er prix départementaux et les prix académiques pour les collèges ont été remis à deux élèves des collèges Irène Joliot-Curie de Fontenilles et René Cassin de Saint-Orens-de-Gameville.
Les 1er prix départementaux et les prix académiques pour les lycées ont été remis à deux élèves des lycées Saint-Sernin de Toulouse et Paul Mathou de Gourdan-Polignan.
En 2023-2024, les élèves de collèges et de lycées, candidats au concours, ont travaillé sur le thème « Résister à la Déportation en France et en Europe », décliné autour des 4 axes suivants :
- Connaître la déportation (ce qu’est la déportation et les parcours-types des individus concernés)
- Résister au génocide (persécution des Juifs)
- Résister à la répression (déportation pour faits de résistance)
- Résister en déportation
Cette année, du 28 au 30 octobre 2024, les lauréats se rendront pendant 3 jours en Haute-et-Garonne et en Ariège, notamment à la ferme de Seyre et au château de La Hille, qui ont accueilli une centaine d’enfants juifs durant la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’au village de Marsoulas où 11 enfants ont été massacrés par les Nazis en juin 1944. Les élèves se rendront également, en partenariat avec l’ONaC-VG, dans la commune haut-garonnaise de Marignac dans les pas des évadés de France sur les Chemins de la Liberté, avant de visiter le mémorial du camp du Vernet-d’Ariège.